Costumière florale de rue, Mylla et le street-art,
Dernière mise à jour : 13 nov. 2020
Le soleil du mois de juin et la liberté retrouvée, c'est le moment des promenades !Mylla, une jeune artiste lyonnaise, crée des coquelicots poétiques et les sème dans la rue, sur les murs, les pavés... On te propose quelques extraits photographiques pour découvrir son travail et si tu es sur Lyon, tu pourras te balader dans les pentes de la Croix-Rousse et le 7ème arrondissement et croiser ses petits coquelicots déposés.
J'ai fait 5 ans d'études d’arts plastiques à l’université Jean Monnet de Saint-Etienne, puis un an en Erasmus à l’école des Beaux-Arts de Salamanque en Espagne. Ma mère voulait se faire tatouer un coquelicot, sa fleur favorite. Je lui dessine son premier tatouage.
C’est précisément le 11 septembre 2019 lors d’une de mes promenades dans le quartier de la Croix-Rousse que j’ai commencé à semer mon premier coquelicot sur une façade du passage Thiaffait à Lyon. J’ai eu des retours positifs des passants et sur Instagram, ce qui m’a incitée à recommencer ! Depuis mes coquelicots envahissent les Pentes de la Croix-Rousse et le quartier de l’Université, Lyon 7.
Pour moi, la rue est le plus beau et le plus grand support d’expression. Elle permet d’exprimer ma création artistique et de la faire partager à plus grande échelle. J’aime passer du papier au mur. Il y a un jeu de matières et de surfaces que je trouve très intéressant. « Mes coquelicots on peut les toucher, les arracher, les prendre en photos, les regarder, les partager ! »
Je me définis comme une « costumière florale de rue ». J’habille les supports ruraux en les végétalisant. Je pose mes coquelicots soit sur des surfaces encadrées (des bas de portes par exemple) comme si la rue devenait un musée à ciel ouvert, soit, sur des poteaux ou pylônes pour que les passants prennent le temps de tourner autour.
Yorumlar